Bonjour !
Un petit voyage surprise pour Mamigoz :
Un week-end à Bruxelles !
Nous retrouvons, notre globe-trotter
assise à la terrasse du célèbre café :
Le Prince d’Orange,
dégustant une de ces fameuses bières belges,
et d'où elle peut tranquillement admirer la Maison du Roi.
La curiosité de Mamigoz est légendaire.
Elle saisit un dépliant déposé sur un coin de table.
- Voyons ! Que dit-on de cette construction ?...
C’est un magnifique musée qui fut construit sur l’ancien emplacement de la Halle aux pains, dont le nom en néerlandais a été conservé : Broodhuis.
C’est vers 1512 que le pouvoir ducal fait ériger un premier bâtiment, qui prendra tout naturellement le nom de Maison du Duc, abritant des bureaux à caractères financiers.
En 1515 …. (Tiens Marignan !), Charles-Quint hérite du bâtiment qui devient alors Maison du Roi ... et il décide de la reconstruire.
Après les bombardements français de 1695, qui en détruisirent une bonne partie, on s’efforcera de le restaurer à deux reprises.
Pendant l’occupation française la Maison du Roi, devient la Maison du peuple, puis elle est vendue à un particulier qui la cèdera à la ville en 1860.
Les nombreuses restaurations effectuées depuis le XVII siècle, ont tellement défigurées le bâtiment- qui n’a plus rien de sa splendeur passée- que l’on décide en 1873, de tout raser et de reconstruire.
On se base alors sur les plans d’origine retrouvés dans les archives et sur l’architecture des bâtiments similaires de cette époque.
Ces travaux dureront plus de 20 ans.
Un premier musée y est installé en 1887.
Un mécène, J.W. Wilson fit don de son importante collection de peinture et d’un legs permettant l’acquisition de nombreuses œuvres d’art..
Le musée est vite fréquenté par les Bruxellois, qui montrent ainsi leur attachement au passé et à l’histoire de leur ville.
Mamigoz admire chaque détail de cette façade
qui par certains aspects lui rappelle un peu,
les dentelles de pierre des calvaires
et chapelles de sa chère Bretagne.
Mais, le temps se gâte.
Déjà les nuages noirs pointent à l’horizon.
Mamigoz se lève prestement …
Un petit air se glisse furtivement sous sa coiffe :
…Et on prendra le tram 33….
…On ira manger des frites cher Eugène
….Madeleine elle aimera ça !
Le Tram ! Elle va , elle aussi, prendre le Tram !
...Comme le Beau Jacques….
Bonne journée