(Grille gratuite)
Dépaysement assuré pour Mamigoz à la découverte de la Guyane.
Après huit heures de vol,
arrivée à l’aéroport de Cayenne-Rochambeau.
(Photo Google)
La Guyane, Département d’Outre-Mer, situé en Amérique du Sud,
est à 95% recouverte par la forêt équatoriale.
Elle a une frontière commune avec le Brésil sur 730 kms
et avec le Surinam sur 510 kms.
Le plus grand département français
ne compte que 230 000 habitants.
La côte de Guyane fut reconnue par Christophe COLOMB en 1498.
Autrefois Colonie française,
la Guyane est un département depuis le 19 mars 1946.
(Photo Google)
Cayenne chef-lieu du département,
fut fondée en 1643 par Charles PONCET de BRETIGNY,
lieutenant Général de Louis XIII
et dessinée par VAUBAN en 1690.
Le 11 août 1888 un gigantesque incendie détruit
une grande partie de la ville.
(Photo Google)
La Cathédrale Saint Sauveur édifiée en 1825
est classée Monument Historique.
En 1952, au cours de travaux d’agrandissement,
les ouvriers trouvent une cassette de plomb renfermant
21 pièces de monnaie datant de Napoléon 1er ( 1769-1821 )
et 20 sceaux de l’époque de Charles X ( 1757-1836 ).
(Photo Google)
Depuis quelques années la municipalité de Cayenne,
aidée par des fonds européens,
procède à la rénovation des anciennes maisons créoles.
(Photo Google)
Au centre de la Place des Palmistes s’élève la statue de Félix EBOUE, homme politique et grand humanitaire, né à Cayenne en 1884.
Autre célébrité
Henri SALVADOR né à Cayenne le 18 juillet 1917,
mort à Paris le 13 février 2008, inhumé au Cimetière du Père Lachaise.
(Photo Patrice C.)
L’histoire de la Guyane reste liée à celle du Bagne.
70 000 condamnés seront détenus en Guyane entre 1852 et 1946.
Henri CHARRIERE condamné en 1931
aux travaux forcés à perpétuité pour meurtre,
a décrit son séjour et ses tentatives d’évasion
dans son livre Papillon,
publié en 1969 et adapté au cinéma en 1973
avec Steve MAC QUEEN et Dustin HOFFMAN.
(Photo Patrice C.)
Le Camp de la Transportation de Saint Laurent du Maroni,
inauguré en 1858, accueillait tous les condamnés
répartis ensuite sur les différents sites de Guyane.
Après avoir purgé leur peine les bagnards étaient assignés à résidence
en Guyane et devaient y rester un temps équivalent à celui
de leur peine avant de rentrer en France.
Depuis 2007 Saint Laurent du Maroni est jumelée
avec Saint Martin de Ré en Charente Maritime,
point de départ de la déportation en Guyane.
(Photo Patrice C.)
Aujourd’hui Saint Laurent du Maroni est peuplé
en majorité d’Amérindiens établis dans des villages de cases
à proximité du fleuve.
(Photo Patrice C.)
Saint Laurent est le point de départ
de nombreuses excursions en pirogues sur le Maroni,
long de 520 kms le fleuve délimite la frontière avec le Surinam.
Les distilleries de Saint Laurent produisent les fameux
rhums La Belle Cabresse, la Cayennaise et le Cœur de Chauffe.
(Photo Google)
Autrefois dénommées Iles du Triangle en raison de leur disposition,
les Iles du Salut furent ainsi baptisées par les colons français
envoyés en Guyane pour peupler le territoire.
Les épidémies de fièvre jaune ayant décimé une grande partie de la colonie, les survivants se réfugient sur les îles au climat plus favorable
et dépourvues de moustiques et y trouvent leur salut.
Seules les îles Royale et Saint Joseph sont accessibles,
l’île du Diable est strictement interdite d’accès
en raison des forts courants.
(Photo Patrice C.)
En 1931 l’île Royale est un lieu de déportation simple,
elle accueille l’administration et l’hôpital.
On peut y voir les vestiges du bagne,
l’ancien hôpital et le cimetière des gardiens.
La maison du directeur est aujourd’hui un musée, une auberge
et les maisons des gardiens transformées en gîtes
accueillent les visiteurs.
Une église et un poste de gendarmerie complètent le site.
Les îles du Salut étant situées sur la trajectoire des fusées Ariane,
elles sont évacuées les jours de lancement
à l’exception de la propriétaire de l’auberge et des gendarmes.
(Photo Patrice C.)
L’Ile Saint Joseph fut choisi comme lieu de réclusion pour les fous.
Elle abrite la seule plage des Iles du Salut,
on ne peut y accéder qu’en canot pneumatique à partir de l’île Royale.
Un poste de la Légion Etrangère y est établi.
((Photo Google, montage Picasa)
Les espions, les détenus politiques
et les condamnés de droit commun sont envoyés à l’Ile du Diable,
les évasions y étant difficiles en raison des courants.
La case restaurée du Capitaine DREYFUS
est classée monument historique.
(Photo Google)
Le Capitaine Alfred DREYFUS condamné à perpétuité pour trahison,
arrive à l’île du Diable en avril 1895,
il y reste jusqu’au 9 juin 1899, date de son retour en France.
Innocenté en 1906, il réintègre l’armée au grade de Commandant
et participe à la Première Guerre Mondiale.
Il meurt en 1935.
(Photo Google)
Guillaume SEZNEC né en 1878 à Plomodiern
est accusé du meurtre de Pierre QUEMENEUR,
Conseiller Général du Finistère disparu le 26 mai 1923.
Condamné aux travaux forcés à perpétuité,
il est transféré aux Iles du Salut en 1928.
Bénéficiant d’une remise de peine
il rentre en France en 1948, il meurt le 13 février 1954.
(Photo Google)
Le CSG Centre Spatial Guyanais est établi à Kourou depuis 1965.
Depuis 1979 la fusée européenne Ariane
procède plusieurs fois par an à la mise en orbite
de satellites de télécommunications.
En 2010 de nouvelles installations vont permettre le lancement
des fusées Soyouz, en collaboration avec les ingénieurs russes
du Cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan.
600 hommes de la Légion Etrangère
assurent la surveillance de la base depuis 1973.
Mamigoz avait bien attendu le départ d’ Ariane….
(Photo Patrice C.)
L’église de Sinnamary fut édifiée en 1935 par le révérend Père LEROY.
(Photo Patrice C.)
Le pont Madame de MAINTENON construit en 1956,
permet aux véhicules de rejoindre la ville de Iracoubo
située à 12 kms de Sinnamary.
(Photo Google)
Construite en 1893 par le Révérend Père RAFFRAY,
l’église Saint Joseph d’Iracoubo est classée monument historique
depuis 1978,
pour ses peintures murales réalisées par François HUGUET
né en 1850 à Clermont-Ferrand.
Condamné en 1889 à 20 ans de bagne pour vol avec effraction,
il tenta de s’évader 6 fois sans succès .
Son nom a été révélé en 1977.
(Photo Patrice C.)
Le village de Mana aujourd’hui habité par des Hmongs,
fut construit en 1828 par Mère Anne-Marie JAVOUHEY.
L’église Saint Joseph édifiée en 1840
a gardé sa couleur bleue d’origine.
(Photo Google)
La forêt guyanaise riche de plus d’un million d’arbres,
est menacée par l’orpaillage, le braconnage et les quads.
(Photo Google)
5000 espèces végétales ont été répertoriées en Guyane.
(Photo Google, montage Picasa)
700 espèces d’oiseaux peuplent la forêt et les marais.
(Photo Google, montage Picasa)
Des milliers de papillons multicolores
animent le ciel de jour comme de nuit.
(Photo Google, montage Picasa)
Et que dire de ces rainettes et serpents aux couleurs éblouissantes
que l’on croirait sortis tout droit d’un album à colorier ?
(Photo Google)
La Réserve Naturelle des Marais de Kaw s’étend sur 95 000 hectares
Créée en 1998 sur les communes de Roura et de Régina,
elle englobe le village de Kaw.
Le petit village de 60 habitants
accessible uniquement par le marais en pirogue
comprend une école, une église, une agence postale,
un dispensaire, un restaurant et un foyer rural.
(Photo Patrice C.)
Roura fut fondée en 1675 par les Pères Jésuites,
la chapelle fut édifiée par des esclaves noirs et indiens.
Jusqu’en 1991 date de construction du pont sur le fleuve Mahury,
le seul accès était le bac La Gabrielle.
(Photo Google, montage Picasa)
Le Marais de Kaw est un refuge pour toutes sortes d’oiseaux,
comme le héron ou la grande aigrette.
On peut y voir des loutres géantes et des caïmans noirs
longs de 6 à 7 mètres, les caïmans rouges
ou les caïmans à lunettes.
Des troupeaux de zébus adaptés à la vie aquatique vivent dans le marais.
(Photo Patrice C.)
Le village de Cacao fut créé en 1977 en pleine forêt,
par des réfugiés Hmongs venus du Laos.
Ils approvisionnent aujourd’hui les marchés de Cayenne,
Saint Laurent du Maroni et Kourou en fruits, légumes et fleurs.
(Photo Patrice C.)
Le musée de Cacao présente de splendides et riches collections
de papillons et d’insectes réalisées par les enfants du village
et leur instituteur,
les célèbres Matoutous araignées géantes et velues,
des scorpions, des objets amérindiens
et une superbe collection de billets de banque
datant de l’époque coloniale.
Souvenez-vous du ciel de case de Mamigoz
(Photo Mathilde C.)
En fin d’année le Nouvel an Hmong attire de nombreux visiteurs
venus admirer les merveilleux costumes rehaussés de perles
et les splendides coiffures d’argent.
(Photo Google)
Cette fête se déroule à Cacao et à Javouhey,
où d’autres Hmong se sont établis en 1979
sur le site de l’ancienne léproserie fondée en 1822
par la Mère JAVOUHEY,
fondatrice des Sœurs de Saint Joseph de Cluny.
(Photo Google)
La tortue Luth est la plus grande des 7 espèces de tortues marines.
Mesurant jusqu’à 2m de long pour un poids variant de 450 à 950 kg,
la tortue luth peut vivre une cinquantaine d’années.
Elle est menacée par le braconnage, les filets de pêche et la pollution.
(Photo Google)
La ponte se déroule de mars à juillet,
sur les plages à marée haute et de préférence la nuit.
La ponte dure environ 25 minutes
et une tortue peut pondre plus de 1000 œufs.
L’incubation dure de 60 à 70 jours à 26° minimum,
le sexe dépend de la température.
Entre 26° et 30° les bébés sont mâles ou femelles,
au-delà de 30° tous sont des femelles.
A l’éclosion la tortue mesure 7 à 8cm.
Elle est une proie facile pour de nombreux prédateurs
et très peu de tortues parviennent à l’âge adulte.
(Photo Google)
Le Carnaval se déroule durant plus de deux mois.
Le Roi Vaval tant attendu arrive le dimanche de l’Epiphanie,
il finira dans un grand bûcher le Mercredi des Cendres.
(Photo Google)
Le Mardi Gras, les Diables rouges
défilent vêtus de rouge, noir et argent.
(Photo Google)
Le Mercredi des Cendres, les costumes sont blancs et noirs,
en signe de deuil du Roi Vaval.
La fin du Carnaval marque le début du Carême.
(Photo Google)
Le samedi soir, les Touloulous se rendent dans les Universités de Polina
à Matoury ou Nana à Cayenne.
Les Universités sont des dancings qui n’ouvrent qu’à l’occasion du Carnaval.
(Photo Google)
La tradition des Touloulous remonte au 19ème siècle
et n’existe qu’en Guyane.
Les femmes costumées de la tête aux pieds sont masquées,
les cheveux cachés, les mains gantées de façon à ne pas être reconnues. Elles sont les reines de la soirée
et elles seules peuvent inviter les hommes à danser
mazurkas, biguines ou le torride piqué- piqué.
Si une femme non costumée danse, l’orchestre arrête de jouer.
(Photo Google, montage Picasa)
Le dimanche après-midi les participants au défilé
rivalisent d’imagination et d’humour,
dans l’élaboration des chars décorés et des costumes.
(Photo Google, montage Picasa)
Des groupes brésiliens venus en voisins rythment
les cortèges et dansent jusqu’au bout de la nuit.
(Photo Google)
L’heure est venue de quitter ce pays grandiose et fascinant.
Mamigoz souhaite à son neveu Patrice,
ainsi qu’à Myriam et Mathilde
une bonne fin de séjour en Guyane.
Bonne journée