(Grille gratuite)
Aujourd’hui une véritable expédition pour Mamigoz et Rosen
en route pour le Pôle Sud
Vêtues de chauds anoraks
elles découvrent les Manchots empereurs de la Terre Adélie
(Photo Google)
Les Terres Australes et Antarctiques Françaises
– TAAF –
constituent un Territoire d'Outre-Mer composé de cinq districts,
Kerguelen, Crozet, îles Saint Paul et Amsterdam, îles Eparses
et une pointe du continent antarctique baptisée Terre Adélie
Autrefois rattachées au
Gouvernement Général de la France à Madagascar
les Terres Australes possèdent aujourd’hui
leur siège administratif à Saint Pierre à La Réunion.
(Photo Google)
Les TAAF n'ont jamais eu de population autochtone,
une présence humaine continue sur certains territoires
est assurée par des scientifiques ou des militaires français
principalement de la Légion étrangère
(Photo Google)
Contrairement aux Départements d’Outre-Mer
les Terres Australes ne font pas partie de l’Union Européenne,
cependant la monnaie est l’euro
et non le franc Pacifique utilisé
dans les Collectivités Territoriales du Pacifique
(Photo Google)
Portion du continent Antarctique la Terre Adélie
couvre une superficie de 432 000 km²
et abrite la base scientifique française Dumont d’Urville
(Photo Google)
À partir du mois de mars,
la mer se couvre d'une pellicule de glace
qui s'épaissit pour atteindre un à deux mètres
durant l'hiver austral en juillet.
Vaste étendue de glace la banquise bloque la navigation
(Photo Google)
Créée en 1959 la base antarctique Dumont d’Urville
est occupée en permanence par une trentaine
de scientifiques français et étrangers,
russes ou américains en particulier
(Photo Google)
Le traité signé à Washington en 1959 par 12 états
reconnait à 7 Etats dits possessionnés
une souveraineté partagée sur le continent antarctique
– France, Australie, Nouvelle-Zélande, Chili,
Argentine, Grande Bretagne et Norvège.
Bien que signataires du traité de Washington
les États-Unis ne reconnaissent pas la souveraineté française
sur la Terre Adélie.
(Photo Google)
Le protocole de Madrid signé en 1991
fait de l’Antarctique
une réserve naturelle consacrée à la paix et à la science
(Photo Google)
Même si aucun mammifère sauvage terrestre
n'habite ces régions glacées,
les oiseaux et les manchots y sont abondants,
les îles Crozet et Kerguelen sont parmi les plus riches du monde
en oiseaux avec des effectifs de plusieurs millions de volatiles
(Photo Google)
Issu d’une ancienne famille de Normandie
Jules Sébastien César Dumont d’Urville
né à Condé sur Noireau le 23 mai 1790
fait ses études à Bayeux puis à Caen,
en 1811 il s’engage dans la Marine et débute sa carrière à Brest
(Photo Google)
Le 22 avril 1826 commandant de l’Astrolabe
il appareille de Toulon pour une expédition de 35 mois
au cours de laquelle il découvre les îles Fidji
(Photo Google)
Le 11 septembre 1837
il quitte Toulon pour les Terres Australes,
au cours de cette nouvelle expédition
il découvre la Terre Adélie le 21 janvier 1840
qu’il baptise du prénom de son épouse
(Photo Google)
Le dimanche 8 mai 1842, fête du Roi Louis-Philippe,
des milliers de parisiens assistent aux grandes eaux à Versailles,
le train composé de deux locomotives à charbon
et de 18 voitures en bois regagne Paris avec 770 passagers,
la rupture d’un essieu de la locomotive de tête
provoque le déraillement des premiers wagons
suivi d’un terrible incendie,
les portes étant fermées à clé de l’extérieur
les passagers sont prisonniers des flammes.
(Photo Google)
55 personnes périssent dans cet accident
dont Dumont d’Urville, son épouse et son fils âgé de 14 ans.
Ils sont inhumés au Cimetière du Montparnasse à Paris
(Photo Google)
Une chapelle, dite Notre-Dame des Flammes,
fut bâtie à proximité des lieux de la catastrophe
quelques mois après en mémoire des victimes,
classée Monument Historique le 30 mai 1938
elle fut démolie vers 1960.
(Photo Google)
La Mer d’Urville en Antarctique,
le Cap d’Urville en Indonésie,
l’île d’Urville en Nouvelle-Zélande
ont reçu le nom du célèbre explorateur
ainsi qu’un glacier et la base française de l’Antarctique
(Photo Google)
Plusieurs lycées, de nombreuses rues
et un bâtiment de la Marine Nationale basé en Martinique
portent également le nom de Dumont d’Urville.
(Photo Google)
Né le 28 juin 1907 à Genève Paul Emile Victor
passe son enfance à Saint Claude
puis à Lons le Saunier dans le Jura
(Photo Google - Musée de Prémanon)
En 1934 il embarque sur le Pourquoi Pas ?
le célèbre Commandant Jean-Baptiste Charcot – 1867-1936 –
le dépose sur la côte est du Groenland,
il passe une année chez les Eskimos Inuits
(Photo Google)
Le 16 septembre 1936 le Pourquoi Pas ?
pris dans une violente tempête au large de l’Islande
disparaît avec 40 personnes à bord.
Le maître-timonier Eugène Gonidec est le seul survivant,
le Commandant Charcot meurt âgé de 69 ans
(Photo Google)
Le 28 février 1947 il fonde Les Expéditions Polaires
– Missions Paul Emile Victor qu’il dirige durant 29 ans.
De 1947 à 1976, 150 expéditions sont organisées,
Paul Emile Victor participe à 17 missions en Terre Adélie
et à 14 missions au Groenland
(Photo Google)
En 1976 âgé de 69 ans il prend sa retraite en Polynésie
et s’installe sur le Motu Tane – l’île de l’homme – à Bora-Bora.
(Photo Google)
En 1987 il fête ses 80 ans en Terre Adélie
puis au Pôle Nord avec l’expédition polaire de Nicolas Hulot.
Il meurt à Bora-Bora le 7 mars 1995 à 88 ans,
son corps transporté par le Dumont d’Urville
navire de la Marine Nationale
est immergé en haute mer selon ses dernières volontés.
(Photo Google)
Inauguré en 1989 le Musée polaire Paul Emile Victor
est situé à Prémanon près des Rousses
à 30 km de Saint Claude dans le Jura de son enfance.
(Photo Google)
Le Manchot empereur est le plus grand
et le plus lourd de tous les manchots,
incapable de voler son corps profilé est adapté à l’habitat marin.
(Photo Google)
Le mâle et la femelle sont de même taille,
atteignant jusqu'à 1m20 de hauteur
pour un poids de 20 à 40 kilos,
ils vivent généralement 20 ans dans la nature.
(Photo Google)
Le manchot empereur se nourrit de poissons et de crustacés,
lorsqu'il chasse, il peut rester sous l'eau durant 15 minutes,
plongeant à une profondeur de 500 mètres.
(Photo Google)
Le Manchot empereur
se reproduit au cours de l'hiver antarctique.
Il réalise alors un long périple de 50 à 120 km sur la glace
pour former des colonies
pouvant comprendre des milliers d'individus.
(Photo Google)
Les Manchots empereurs sont monogames
Les couples se forment pour toute la saison de reproduction.
Toutefois, la fidélité d'une année sur l'autre est assez rare
(Photo Google)
La femelle pond un œuf unique couvé par le mâle durant 64 jours
- n’ayant pas de nid celui-ci tient l’œuf sur ses pattes
et le garde au chaud sous un épais repli de peau,
le mâle perd entre 10 et 15 kilos durant la couvaison.
(Photo Google)
A la naissance les oisillons pèsent environ 300 grammes
et sont recouverts d’un épais duvet gris-argent,
beaucoup meurent de froid et de malnutrition,
moins de 20% survivent à la première année.
(Photo Google)
Quand une famille de manchots perd son petit
elle en prend un dans une autre famille,
le nourrit quelque temps puis elle l’abandonne et celui-ci meurt.
(Photo Google)
Mâles et femelles vont parfois chercher leur nourriture
à plus de 500 km des colonies pour nourrir les oisillons,
couvrant entre 100 et 1500 km par voyage
(Photo Google)
Pour localiser son ou sa partenaire et son oisillon au sein de la colonie le manchot possède un registre complexe de cris de reconnaissance, on dit qu’il brait
(Photo Google) |
En janvier le renouvellement du plumage
améliore son étanchéité et sa protection contre le froid,
pendant la période de mue – 34 jours -
le Manchot empereur ne peut pas plonger
et est donc obligé de jeûner.
(Photo Google)
La toilette est vitale aux manchots
pour conserver une bonne isolation
et un plumage bien imperméable
(Photo Google)
Les Manchots empereurs sont des animaux sociables,
vivant en colonies.
(Photo Google)
La population globale est évaluée à près de 450 000 individus,
répartis dans 40 colonies indépendantes
(Photo Google)
Afin de faire face au froid,
les manchots se regroupent en un amas compact.
La formation ainsi obtenue, surnommée la tortue
peut comprendre entre une dizaine
et plusieurs centaines d'oiseaux.
(Photo Google)
Le Manchot empereur est une proie privilégiée
pour divers oiseaux et mammifères marins.
Le pétrel géant est son principal prédateur terrestre.
(Photo Google)
En mer le léopard des mers s'attaque aux adultes
et aux jeunes lors de leurs premières plongées
(Photo Google)
L’orque s’attaque en particulier aux manchots empereurs adultes.
(Photo Google)
Réalisé par Luc Jacquet en 2004
le film La Marche de l’Empereur ,
racontant l'histoire du cycle de reproduction du Manchot empereur,
a obtenu l’Oscar du meilleur documentaire en 2006,
et quatre nominations aux Césars la même année
(Photo Google)
Les personnages principaux du film d'animation Happy Feet
sorti en 2006 sont des Manchots empereurs,
dont un est passionné de danse.
(Photo Google)
Dans le film d'animation Les Rois de la glisse paru en 2007
on retrouve un Manchot empereur surfeur
nommé Zeke « Big-Z » Topanga.
(Photo Google)
Plus de 30 pays ont représenté le Manchot empereur
sur leurs timbres, et à plusieurs reprises pour l'Australie,
le Royaume-Uni, le Chili et la France.
Bonne journée