(Grille gratuite)
Aujourd’hui Mamigoz nous propose une promenade
dans la baie de Saint Malo.
La Tour Solidor est l’attraction touristique incontestée
de Saint Servan sur Mer.
(Photo Google)
Située à l’embouchure de la Rance
la ville de Saint Servan est édifiée sur l’emplacement
de l’ancienne cité gallo-romaine d’Aleth.
(Photo Google)
Saint Servan a été rattachée en 1967 à la ville de Saint Malo
dont elle est devenue un quartier.
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Commencée en 1715, l’église Sainte Croix de Saint Servan
est ouverte au culte en 1743.
La tour est ajoutée entre 1833 et 1840.
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Inauguré le 10 août 1980, le nouvel orgue de l’église Sainte Croix
remplace l’orgue détruit lors des bombardements d’août 1944.
(Photo Google)
Jeanne Jugan en religion Sœur Marie de la Croix,
est née à Cancale en 1792.
Elle s’installe à Saint Servan en 1817
et entre comme aide-soignante à l’hôpital du Rosais.
Fondatrice des Petites Sœurs des Pauvres,
décédée en 1879,
elle est béatifiée en 1982 par Jean-Paul II
et canonisée le 11 octobre 2009 par Benoit XVI.
Actuellement, 2 710 religieuses
accueillent plus de 13 000 résidents
dans 200 maisons sur les cinq continents.
(Photo Google)
Destinée à contrôler le trafic sur la Rance,
la Tour Solidor est un donjon édifié vers 1380
par le Duc Jean IV de Bretagne – 1339-1399 -
sous la direction de son architecte Etienne le Ture.
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Composée à l’origine de trois tours réunies par de petites courtines,
la tour repose sur les fondations d’une ancienne tour viking,
seuls la tour et le corps de garde subsistent aujourd’hui.
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Jadis transformée en prison, la Tour Solidor
classée Monument Historique depuis juillet 1886,
héberge désormais le musée des cap-horniers.
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Etablie sur l’estuaire de la Rance,
l’usine marémotrice est une centrale électrique
tirant son énergie de la force des marées.
Elle est la première usine de ce type au monde.
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En 1961 deux barrages provisoires sont créés
pour assécher le site actuel de l’usine.
Les travaux du barrage débutent le 20 juillet 1963.
L’usine est inaugurée le 26 novembre 1966 par le Général de Gaulle, Président de la République.
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L’électricité est produite par 24 turbines
fonctionnant à marées montante et descendante,
grâce à des pales orientables.
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La route départementale 168 passe sur le barrage
et relie Saint Malo à Dinard.
(Photo Google)
Avec près de 200 000 touristes chaque été,
Saint Malo est une des villes les plus visitées de Bretagne.
En 541, Saint Maclou, ermite venu du Pays de Galles,
s’installe sur le rocher qui prend le nom de rocher de Saint Malo.
(Photo Google)
La ville close est ceinturée de remparts
édifiés à partir du 12ème siècle,
posés sur le rocher ils ne tiennent que par le poids des pierres empilées.
(Photo Google)
L’Hermine figurant sur le drapeau de Saint Malo
rappelle l’appartenance de la ville au Duché de Bretagne.
Les corsaires utilisaient le rouge comme pavillon d’attaque,
la croix blanche est celle de tous les ports de guerre sous Louis XIV.
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Saint Malo doit son essor économiqueà la découverte des Amériques.
Les échanges commerciaux avec les Indes
font la fortune des armateurs
qui se font construire de splendides demeures
appelées les Malouinières.
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Les Malouinières construites entre 1650 et 1730
à quelques kilomètres de Saint Malo
permettaient aux armateurs de vider discrètement
une partie de leur précieuse cargaison importée des Indes
avant l’arrivée des percepteurs d’impôts du Roi.
Au nombre de 112 dans la région de Saint Malo
les Malouinières sont habitées pour la plupart.
Certaines sont ouvertes à la visite lors
des Journées du Patrimoine en septembre.
(Photo Google)
Edifiée en 1715 à Saint Coulomb la Malouinière de la Ville-Baguer
propose une visite guidée du parc, de la chapelle
et de l’intérieur avec les salons, la salle à manger
et le hall d’entrée.
Classé Monument Historique
le papier peint du grand salon date de 1820,
il représente l’arrivée de Pizarre chez les Incas.
(Photo Google)
Jadis point de départ de la Grande Pêche vers Terre-Neuve,
Saint Malo est aujourd’hui un port de commerce actif
composé de quatre bassins.
(Photo Google)
Les ferries assurent les liaisons régulières avec la Grande-Bretagne, l’Irlande et les îles anglo-normandes de Jersey et de Guernesey.
(Photo Google)
Les marées de la baie de Saint Malo
sont parmi les plus importantes d’Europe,
l’amplitude entre les marées peut atteindre 14 mètres
et la plus grande prudence est recommandée aux promeneurs
et aux plaisanciers.
(Photo Google)
Depuis 1698 des brise-lames plantés sur la grande grève
protègent les remparts du choc des vagues
particulièrement fortes lors des grandes marées.
(Photo Google)
La première église construite au 7ème siècle
fut détruite par les Francs,
reconstruite au 12ème siècle l’église de Saint Malo
devient Cathédrale en 1146.
(Photo Google)
Classée Monument Historique la Cathédrale de Saint Malo
est dédiée à Saint Vincent de Saragosse.
(Photo Google)
Durant les persécutions sous Dioclétien, Saint Vincent
né à Saragosse en Espagne fut emprisonné
et torturé avant de mourir le 22 janvier 304
– torturé sur une maie de pressoir il est devenu
le saint patron des vignerons, il est fêté le 22 janvier.
(Photo Google)
Sa dépouille livrée aux bêtes fut protégée par un corbeau,
le corps lesté d’une pierre et jeté à la mer revint sur le rivage,
les restes auraient été transportés à Lisbonne en 1173…
On raconte que durant ce voyage deux corbeaux escortaient le navire.
(Photo Google)
Durant l’été 1944
la Cathédrale fut pilonnée par un destroyer allemand,
la restauration de la flèche s’achève en 1972,
les grandes orgues construites en 1977
remplacent l’orgue de 1893 détruit durant ce bombardement.
(Photo Google)
La grande rosace a retrouvé sa splendeur vers 1971
à la fin des travaux de restauration de l'édifice
La Cathédrale abrite les tombes de Jacques Cartier
et de René Duguay-Trouin.
(Photo Google)
La ceinture défensive de Saint Malo
est assurée par les remparts de la ville
et les forts construits sur les îlots proches de la cité
dont Fort National, le Grand Bé, le Petit Bé et Cézembre.
(Photo Google)
Classé Monument Historique depuis juillet 1886
le château de Saint Malo a été édifié par les Ducs de Bretagne,
à l’extérieur des remparts de la ville close.
(Photo Google)
En 1424 le Duc Jean V fait construire le Grand Donjon.
La tour La Générale est élevée en 1475 par le Duc François II.
(Photo Google)
Devenue Reine de France Anne de Bretagne,
fille de François II, épouse de Charles VIII
puis de Louis XII,
fait bâtir en 1498 la tour Quic-en-Grogne.
Située à proximité d’une chapelle, aujourd’hui disparue,
dédiée à Saint Thomas de Cantorbéry ,
la nouvelle tour devait prendre le nom de Saint Thomas,
l’opposition des chanoines et de l’évêque de Saint Malo
aurait décidé Anne de Bretagne
à y faire graver la devise suivante
" Quic en Groigne, ainsi sera, c’est mon plaisir ".
La devise inscrite sous les armes de la Duchesse
fut effacée durant la Révolution.
(Photo Google)
La tour des Dames et la tour des Moulins
puis le bastion de la Galère
en forme de proue complètent l’ensemble défensif.
(Photo Google)
En 1690 Vauban modifie les parties supérieures des tours
pour y installer des pièces d’artillerie,
deux bâtiments faisant office de casernes sont ajoutés
le long des ailes nord et est.
(Photo Google)
Aujourd’hui les anciennes casernes
abritent les services de la Mairie,
La Tour Générale et le Grand Donjon accueillent
le Musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin.
(Photo Google)
Instaurée en 1155 une meute de 24 dogues
était lâchée le soir sur la grève entourant les remparts de Saint Malo
pour assure la protection de la ville contre les intrus
et protéger les cargaisons des navires amarrés au port.
L’entretien des chiens du guet est couvert par
l’impôt pain du chien ou droit de chiennage.
les chiennetiers sont chargés de les dresser et les nourrir.
(Photo Google)
A 22 heures les portes de la ville étaient fermées,
une cloche dite Noguette sonnait l’heure du couvre-feu,
une trompette en cuivre en indiquait la fin le matin.
Le 7 mars 1770 Ansquer de Kerouartz officier de marine
tente d’escalader les remparts et est tué par les molosses,
la municipalité fait empoisonner tous les chiens.
(Photo Google)
Les chiens du guet ornent le blason de Saint Malo.
Leur habitude de s’en prendre aux mollets des imprudents
est à l’origine de la ritournelle
Bon voyage Monsieur Dumollet …
A Saint Malo débarquez sans naufrage.
(Photo Google)
Imaginé par Vauban le Fort National
édifié sur une île proche des remparts de Saint Malo
a été construit en 1689 par l’ingénieur Siméon Garangeau.
Dénommé à l’origine Fort Royal il prend le nom de Fort Impérial
sous le premier et le second empires.
(Photo Google)
En août 1944 les Allemands y détiennent durant 6 jours 380 malouins,
18 prisonniers périssent sous les obus alliés
qui détruisent une grande partie du fort et le corps de garde.
Le fort reconstruit abrite aujourd’hui un musée.
(Photo Google)
Accessible à marée basse le Fort National
est classé Monument Historique depuis mai 1906.
(Photo Google)
Inhabitée l’île du Grand Bé
est située à 500 mètres des remparts de Saint Malo,
une chaussée cimentée surélevée
permet d’y accéder à marée basse.
(Photo Google)
A l’ouest de l’île la tombe de Chateaubriand
repose sur un promontoire.
(Photo Google)
Ecrivain et homme politique François-René de Chateaubriand
né à Saint Malo en 1768 est mort à Paris en 1848,
le cercueil est placé dans la tombe du Grand Bé le 18 juillet
après une messe grandiose à la Cathédrale de Saint Malo.
(Photo Google)
L’île du Petit Bé est située à proximité des remparts de Saint Malo
et à quelques dizaines de mètres du Grand Bé.
(Photo Google)
Edifié au 17ème siècle le fort du Petit Bé ,
classé Monument Historique en 1921,
fait partie d’une ceinture défensive destinée à protéger Saint Malo
des attaques anglaises et hollandaises,
armé de 19 canons et de 2 mortiers il pouvait accueillir 160 soldats.
(Photo Google)
La légende raconte que Saint Maclou après avoir traversé la Manche
aurait accosté sur l’île de Cézembre vers 538,
fortifiée par Vauban à la fin du 17ème siècle,
l’île servit ensuite de lieu de quarantaine.
Durant la Première Guerre mondiale l’armée belge
y installe une compagnie disciplinaire.
(Photo Google)
En août 1944 l’île fortifiée par les Allemands
comme élément du mur de l’Atlantique
est pilonnée pendant près d’un mois par les Alliés,
plus de 20 000 bombes sont larguées,
les soldats allemands se rendent le 2 septembre
par manque d’eau potable.
Le terrain n’étant pas totalement déminé
l’accès reste interdit sur la plus grande partie de l’île,
un bar-restaurant Le repaire des Corsaires,
ouvert uniquement à la belle saison accueille les visiteurs.
(Photo Google)
Né à Saint Malo en 1491 Jacques Cartier
est une des figures emblématiques de la Cité Corsaire,
en 1534 il est le premier Européen à décrire
les rives du fleuve Saint Laurent
et le territoire visité qu’il nomme Canada.
(Photo Google)
Retiré dans son manoir de Limoëlou à Rothéneuf
Jacques Cartier meurt le 1er septembre 1557 de la peste
qui frappe la ville cette année là.
Son corps a été inhumé le jour même
dans la Cathédrale Saint Vincent.
En 1893 le nom de Limoilou fut donné à un arrondissement de Québec.
Classé Monument Historique depuis le21 février 1940
le Manoir de Limoëlou abrite aujourd’hui
un musée dédié à Jacques Cartier.
(Photo Google)
Fils d’armateur René Trouin du Gué dit Duguay Trouin
est né le 10 juin 1673 à Saint Malo.
En 1689 il devient corsaire
et reçoit le commandement d’un navire en 1691.
Ses victoires contre les Anglais et les Néerlandais
au cours de deux dernières guerres de Louis XIV,
lui valent une ascension rapide dans la hiérarchie maritime
au point d’être anobli par le Roi.
Décédé à Paris le 27 septembre 1736
il est inhumé dans l’église Saint Roch
dans laquelle une plaque évoque son souvenir.
Depuis 1973 ses restes rapportés de Paris
sont conservés dans la Cathédrale Saint Vincent de Saint Malo.
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Embarqué à 15 ans dans la marine marchande
Robert Charles Surcouf né le 12 décembre 1773 à Saint Malo
est promu capitaine à 20 ans.
Corsaire et marin intrépide à 28 ans,
il a déjà capturé plus de 50 navires ennemis.
(Photo Google)
Surcouf est fait membre de la Légion d’honneur le 14 juin 1804
et Baron de l’Empire en 1810.
Décédé le 8 juillet 1827 à Saint Servan
il repose dans le cimetière de Rocabay à Saint Malo.
(Photo Google)
Réalisée en 1903 la statue de Surcouf
le doigt pointé vers l’Angleterre
est l’œuvre du sculpteur Alfred Caravaniez
né le 7 octobre 1855 à Saint Nazaire.
(Photo Google)
Situés à 5 km de Saint Malo en direction de Cancale,
les rochers de Rotheneuf ont été sculptés de 1894 à 1910
par l’abbé Adolphe Julien Fouéré dit l’abbé Fouré – 1839-1910 –
Devenu sourd et muet à 55 ans il entame une fresque monumentale
et taille plus de 300 personnages
directement sur les rochers granitiques.
L’ensemble forme un jardin de pierre
de 500 mètres carrés surplombant la mer.
(Photo Google - Hubert35)
La Course du Rhum, course en solitaire
se déroule tous les quatre ans au mois de novembre,
elle relie Saint-Malo à Pointe à Pitre en Guadeloupe.
Durant une semaine la ville en fête propose de nombreuses animations
et spectacles aux milliers de visiteurs
venus admirer les géants des mers.
Le soir le château illuminé offre un magnifique spectacle
de couleurs et de féérie.
(Photo Google)
Le départ de la 9ème édition a été donné
le dimanche 31 octobre 2010 à 13h02
– horaire adapté à l’ouverture des journaux télévisés français qui retransmettent en direct l’évènement très médiatisé.
La première édition a été marquée par la disparition
d’Alain Colas
le 16 novembre 1978 à bord du trimaran Manureva.
(Photo Google)
La Transat Québec-Saint Malo
se déroule tous les quatre ans en équipages.
La première édition en 1984
célèbre le 450ème anniversaire du premier voyage
de Jacques Cartier
dans le golfe du Saint-Laurent en 1534.
(Photo Google)
La nuit est tombée sur Saint Malo,
il est temps pour Mamigoz de quitter la Cité Corsaire
et de songer déjà à d’autres voyages.
Bonne journée