Dominant le coteau, Guérande la Médiévale,
réputée pour ses marais salants, est une très belle ville close.
Elle est entourée d’une magnifique muraille de 1,4 km,
percée de 4 portes.
Gwen Rann, signifiant en breton : Le Pays Blanc.
La massive porte principale, la Porte Saint Michel, abrite un musée.
Place du pilori, nous admirons la Maison Bleue du Potier
-XVI et XVII ème siècle -
au milieu des maisons à encorbellements,
pans de bois et lucarnes.
La collégiale Saint-Aubin,
joue l’originalité avec sa chaire extérieure
et son escalier à vis du XV ème siècle.
Cette chaire était une sorte de tribune, on y prêchait bien sûr,
mais d’où l’on diffusait aussi les derniers édits, lois etc.
Cette église a été placée sous le vocable d’Aubin,
Saint Evêque d’ Angers, mort en 556,
et qui était originaire du Pays de Guérande.
La ville de Guérande possède son propre drapeau
Le Kroaz du
Croix noire sur fond blanc,
avec moucheture d’Hermine dans chaque quartier.
Ce drapeau, utilisé aussi par les troupes des ducs de Bretagne,
était porté par les navires armés par la ville,
pour le commerce du sel et du vin vers l’Europe du Nord.
Après ce petit détour par l’Histoire, un peu de détente s’impose.
Et c’est tout naturellement La Baule qui se profile à l’horizon.
Station balnéaire de la Côte d’Amour, avec ses 15 km,
elle est l’une des plus belles plages d’Europe.
En breton guérandais une bôle signifie un rivage marécageux,
recouvert lors des grandes marées,
(comme les prés salés du Mont Saint Michel).
C’est ainsi que l’on appelait le lieu dit de ce littoral.
C’est au commencement de l’activité balnéaire en 1882,
que la Compagnie d’Orléans opte pour l’orthographe de
La Baule pour nommer la gare.
Il est bien agréable de profiter de cette immense plage
avant l’arrivée, en masse, des touristes.
Toute la place pour de belles déclarations d’amour !
Bonne journée