(Récits et légendes)
Aujourd'hui, je vais vous parler de légendes qui courent entre
Bretagne et Anjou....
Mais tout d'abord, voici une icone dorée
et bien Russe d'origine...
La Bretagne étant restée très catholique, elle ne sera pas dépaysée.
Les auréoles sont de fils d'or.
Et près d'elle, une " pendouillette "de boucles d'oreilles.
Réalisée tout simplement à l'aide d'une simple bande à broder
et d'un anneau de bois.
J'ai piqué toutes les boucles ( pour oreilles percées )
au travers de la toile en les disposant agréablement.
La bande n'est tenue que par les deux boucles du haut qui règlent ainsi la longueur du tissu...
l'excédent étant derrière, et raccroché à une rangée de boucles pour la maintenir bien en place .
Puisque nous en sommes aux bijoux !!!
Je vais vous présenter les miens, car la plupart des Bretons possèdent au moins l'un d'entre eux.
La célèbre alliance " Da Viken " ( Pour la vie ) ornée de Triskell,
La croix celte, et la croix de céramique travervée d'un ruban de velours noir, portée par la plupart des filles dans les cercles celtiques.
Ces bijoux reprennent les motifs basiques celtes ou l'Hermine.
Le Triskell
Il fut d'abord utilisé par les guerriers celtes pour décorer leurs armes et leurs boucliers
Chacune des trois branches de la spirale s'enroule sur elle-même pour apporter protection aux combattants.
Mais ces trois branches représentent aussi les trois éléments:
l'eau, l'air et le feu, avec une volute centrale pour la terre.
L'hermine
Il court une très jolie légende sur l'emblème de la Bretagne.
L'hermine apparaît pour la première fois en 1318 sur le sceau officiel du duché de Bretagne.
Mais la légende veut que ce soit Anne de Bretagne elle même, qui ayant vu le petit mammifère traqué par les chasseurs, arrêter subitement sa course devant une mare d'eau boueuse.
Anne obtient la grâce de l'animal qui avait choisi de mourir plutôt que de mouiller son pelage blanc.
Anne en fit sa devise :
" Plutôt la mort que la souillure "
Vous avez remarqué que pour présenter l'alliance d'argent, je l'avais passée dans un autenthique petit mouchoir rouge de Cholet.
Je vais vous raconter son histoire.
Tout a commencé le 29 avril 1900 avec une chanson composée et interprétée pour la première fois, par Théodore Boterel.
Sa chanson est basée sur un fait réel :
Le 17 octobre 1793, durant la bataille de Cholet, Henri de La Rochejaquelein porte à son chapeau, sur la poitrine et à son côté, trois mouchoirs blancs de Cholet, pour se faire reconnaître de ses hommes.
Mais hélas, ils le désignent tout aussi sûrement aux balles républicaines.
C'est cet acte de bravoure que Boterel a attribué à Monsieur de Charette !
Méconnaissance ou rimes faciles ?
Un fabricant choletais, Léon Maret, profite de cette vague de succès pour fabriquer des mouchoirs rouges et blancs.
Le rouge symbolisait le sang des Vendéens
et le blanc en souvenir des " Blancs " qui tinrent tête aux " Bleus "....
Léon Maret en offrit à Théodore Boterel, qui le porta sur scène, le sortant de sa poche au dernier couplet.
A son tour Boterel en offrit à ses amis.
C'est ainsi que la légende est née et que le petit mouchoir de Cholet fit le tour du monde avec la chanson..........
Voilà ! J'espère ne pas avoir été ni trop longue, ni ennuyeuse...
Je vous raconterai d'autres histoires.....une autre fois !
Mam' Soazic