( Grille gratuite )
Le mois de mai était chez les Celtes l’un des ,
mois les plus importants.
Ils fêtaient le renouveau de la nature
et l’arrivée de la Saison Claire.
Beltaine (Pleine Lune de mai)
était la fête des fleurs et surtout du feu.
Beltaine signifiant feu de Bel (Belenos chez les gaulois).
Les Druides tenaient beaucoup à cette fête
qu’ils considéraient d’ailleurs comme la leur
en tant que Maitres du Feu.
La veille du Premier Mai, les Druides allumaient deux grands feux
avec le bois mort de l’hiver.
Pour que tout le monde puisse les voir,
ils brillaient au sommet des collines
pour encourager le soleil à se lever et à réchauffer la terre.
Au petit matin, les celtes faisaient passer leurs troupeaux
entre deux feux, ce qui devait les protéger
des épidémies durant toute l’année.
Ainsi purifiés ils pouvaient être conduits sans risque à la pâture.
La tradition se perpétue dans les feux de la Saint Jean.
Ces feux étaient purificateurs pour les hommes et les animaux
étaient le symbole de la prospérité et de la fertilité.
Les Celtes ne comptaient pas en jours, mais en nuits.
L’arbre de Mai
Au cours de la nuit de Pleine Lune de Mai,
on allait chercher un arbre dans la forêt proche.
Le bûcheron accrochait des branches à ses habits
et se transformait en " homme vert "
représentant ainsi l’esprit de la nature.
Lorsqu’ il arrivait près du bosquet sacré,
il demandait pardon à l’arbre avant de l’abattre,
priait l’esprit de l’arbre de passer dans un autre arbre
avant de le couper.
Puis on rapportait cet arbre, symbole phallique,
au village, pour le planter dans la Terre Mère.
Il était alors garni à son sommet de fleurs,
de fruits et de longs rubans rouges et blancs.
Les hommes tenaient les rubans rouges
et les femmes les rubans blancs.
Les rubans représentaient la Déesse
dans son aspect Femme et Mère par le rouge
et son aspect Vierge par le blanc.
Les hommes et femmes dansaient ainsi toute la nuit
enchevêtrant et tressant les rubans autour de l’arbre
symbolisant l’union du Dieu et de la Déesse.
Victuailles et boissons étaient distribuées au cours de ces rondes.
Au petit matin, les rubans ayant tissés une sorte
de canal d’énergie autour du mat phallique,
unissant le Dieu (arbre) et la Déesse (terre).
Les couples s’étaient formés durant cette nuit
et à l’aube ils se lavaient le corps en recueillant la rosée,
puis ils s’allongeaient sur l’herbe au milieu de fleurs
et s’unissaient pour un an et un jour.
Je garde le souvenir du roman de Jeanne Bourin :
" la chambre des Dames "
où elle évoque avec beaucoup de délicatesse cette fête païenne.
En dehors des Celtes, cette nuit est la plus importante
pour les bouddhistes puisque le jour de la Pleine Lune de Mai,ils fêtent la naissance de Bouddha.
Poussière de lune le Sal d'Hélène
Mais je n'oublie pas de vous présenter
en cette nuit de pleine lune,
toujours propice aux légendes et rêveries,
mon bocal de poussière de lune.
Il se remplit vite, mais en tassant les fils,
je pense faire l’année, malgré tout….
Il est vrai que j’ai encore beaucoup de grilles à broder
avant de vous les présenter……..
Une grosse cinquantaine !
Bonne journée.