(Grille gratuite)
C’est sous un soleil de plomb que Mamigoz
et Tacoz gravissent l’Acropole,
plateau rocheux qui domine Athènes,
ancien sanctuaire dédié au culte d’Athéna,
fille de Zeus, déesse de la guerre et de la sagesse
et protectrice d’Athènes.
Parmi les monuments encore existants le Parthénon
demeure le plus visité.
Il a été construit de -447 à –432 par l'architecte Ictinos
et décoré par le sculpteur Phidias, à l'initiative de Périclès
pour y abriter l’argent de la cité et de la ligue de Délos.
La mythologie raconte qu’Athéna et Poséidon s’étaient disputé la ville,
la déesse l’emportant après avoir fait jaillir sur l’Acropole un olivier,
resté sacré, ce qui fit d’elle la divinité protectrice de la ville
Mais s'il est une chose, en Grèce, que Mamigoz
ne manquerait pour rien au monde,
c'est la relève de la Garde Présidentielle .
Bien que cette relève se déroule toutes les heures,
c’est celle du dimanche à 11 heures qui l’intéresse.
En effet, les gardes y sont plus nombreux
et leurs costumes plus colorés
attirent la grande foule touristique.
Uniforme d'hiver
(Photo Google)
Ils arrivent de leur caserne à pieds par les rues de la ville,
pour se rendre place de Syntagma,
siège du Parlement
mais aussi lieu où est enterré le soldat inconnu grec.
Ces gardes, nommés Evzones
(ce qui signifie " à la belle ceinture " en grec),
portent des uniformes entièrement réalisés à la main,
inspirés des costumes traditionnels grecs
datant, à l’origine, de l’époque d’Homère
puis modernisés sous l’occupation ottomane.
Uniforme d'été
(Photo Google)
Ils se comportent d’un béret de feutre rouge,
le fario, au gland de soie noire.
La chemise blanche aux manches très évasées,
en ailes de papillon est portée sous un gilet noir
dont les broderies sont faites à la main
et reproduisent des motifs traditionnels.
La jupe appelée fustanelle, comporte 400 plis.
Ils symbolisent le nombre d’années d’occupation ottomane.
Il faut pas moins de 30 mètres de tissu pour sa réalisation.
Pour compléter l’ensemble, un ceinturon à cartouchière,
des hauts de chausse, pantalon rouge pour les officiers
et collants en laine blanche pour les soldats
et fixe-chaussettes noirs (bleus pour les officiers).
Pour finir, les célèbres tsarouchia, portées par les Evzones.
Ces chaussures sont entièrement faites à la main,
coupées dans un solide cuir rouge,
dont la semelle est armée de 60 clous.
Une paire pèse à peu près trois kilos.
Le bout du soulier en pointe, est couvert d’un gros pompon noir.
Mamigoz ne peut s’empêcher d’imaginer la fermeté de leurs muscles….
Pas si facile de lever la jambe au ralenti
avec un tel poids aux pieds !....
Jolies tablettes de chocolat !
Mais en tant que brodeuse elle admire surtout
les broderies traditionnelles
aux fils blancs et dorés de leurs gilets noirs.
Pour en savoir plus sur les Evzones
http://www.presidency.gr/fr/proedr_froura.htm
Bonne journée