(Grille gratuite)
Aujourd’hui Mamigoz fait étape au Pays Basque
Passionnée de cuisine Mamigoz se devait de découvrir
Espelette ,la cité du piment.
(Photo Google)
Située dans le département des Pyrénées Atlantiques
Espelette fait partie de la province basque du Labourd.
(Photo Google)
Le Pays basque s'étend de part et d'autre
des Pyrénées occidentales
sur plusieurs régions de France et d’Espagne.
(Photo Google)
Le nom basque Espeletta signifie lieu abondant en buis.
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En 1152 Aliénor d’Aquitaine
épouse le Roi d’Angleterre Henri II Plantagenet,
le Labourd restera possession anglaise jusqu’en 1450.
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En 1794 sous la Terreur le Comité de Salut Public
fit déporter une partie de la population d’Espelette
et des communes voisines déclarées communes infâmes,
les biens furent mis sous séquestre ou pillés.
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Légué à la paroisse en 1694 par Dona Juliana Hernandez
dernière baronne d’Espelette
le château tour à tour presbytère, palais de justice
et école publique accueille aujourd’hui
les services administratifs et culturels de la ville.
La Tour d’angle est classée Monument Historique depuis 1937,
l’ensemble de l’édifice depuis 1993
(Photo Google)
Edifiée en 1593 l’église Saint Etienne
est dotée d’un clocher-porche en 1667.
(Photo Google)
A l’intérieur trois galeries en bois superposées
accueillent les fidèles.
Les plafonds entièrement peints datent du 17ème siècle.
(Photo Google)
Agnès Souret née à Biarritz en 1902,
première Miss France en 1920 est inhumée à Espelette.
Danseuse au Ballet de Monte-Carlo
puis meneuse de revue aux Folies Bergère à Paris,
entre ses tournées et ses revues
elle venait se reposer dans sa maison d’Espelette
baptisée Ederrena - la plus belle –
elle aimait se promener à Biarritz avec son chien Cricri.
Elle décède d'une péritonite en 1928
lors d’une tournée en Argentine.
Pour rapatrier sa dépouille sa mère vend tous ses biens,
elle fait construire un caveau en marbre rose
gravé à l’effigie de la jeune femme
et doté d’un vitrail exceptionnel.
(Photo Google)
Utilisé depuis cinq siècles dans la cuisine basque
le piment d’Espelette a fait la renommée de la commune.
Il a reçu le label AOC le 1erjuin 2000.
(Photo Google)
La culture du Gorria – le rouge en basque
s’étend sur 10 communes,
la récolte à la main débute vers la mi-août.
(Photo Google)
Dans de nombreux cafés et restaurants de la ville,
des grappes de piments sont mises à sécher au plafond.
(Photo Google)
À partir du mois de septembre,
le village devient pittoresque avec des guirlandes de piments
sur les façades et balcons des maisons.
(Photo Google)
Le piment est fêté à Espelette le dernier dimanche d’octobre
(Photo Google - Montage Picasa)
Commercialisé en poudre, en purée, en coulis,
dans de l’huile d’olive, du vinaigre ou en gelée
le piment d’Espelette est présent
dans de nombreux produits dérivés,
pâtés, foie gras, chocolat, moutarde et même du vin.
(Photo Google - Montage Picasa)
Le piment d’Espelette est devenu un condiment indispensable
apprécié des particuliers et des grands chefs.
(Photo Google)
Espelette a reçu le titre de Village coquet de France en 1922
et celui de Prestige de la France en 1955.
(Photo Google)
Située sur la frontière avec l’Espagne
Ainhoa est une étape du chemin de Saint Jacques de Compostelle
reliant Bayonne à Pampelune.
(photo Dany C.)
Le village organisé en bastide a reçu
le label des plus beaux villages de France.
(Photo Google)
Le cimetière recèle des stèles des 16ème et 17ème siècles.
(photo Dany C.)
Ornées de la croix basque les stèles discoïdales
sont tournées vers le soleil levant.
(Photo Google)
Le 23 septembre 1858
lors d’une excursion Napoléon III - 1808-1873 -
et l’Impératrice Eugénie - 1826-1920 –
font arrêter leur voiture à proximité du lavoir
qu’ils jugent remarquable
et se rendent à pieds dans le quartier de Dancharia.
(Photo Google)
Napoléon III né à Paris le 20 avril 1808
- neveu de Napoléon 1er -
fut le premier président de la République française
élu au suffrage universel le 10 décembre 1848
avant de devenir Empereur des Français
du 2 décembre 1852 au 4 septembre 1870.
Il meurt en exil en Angleterre le 9 janvier 1873.
(Photo Google)
L’église Notre-Dame de l’Assomption date du 13ème siècle,
le clocher est surmonté d’une flèche octogonale en ardoises en 1823.
Transformée en magasin à fourrage après la Révolution
l’église est rendue au culte en 1801.
(Photo Google)
Créé en 1894 le drapeau basque ou ikurrina symbolise la région,
la langue et la culture propres au Pays basque.
Il est utilisé lors des fêtes,
des activités culturelles et sportives.
La croix verte de Saint André représente la liberté,
la croix blanche le catholicisme
et le fond rouge les Basques.
(Photo Google)
Les emblèmes réunis sur le drapeau de Saint Pierre et Miquelon
rappellent que les colons venaient
du Pays Basque, de Bretagne et de Normandie.
le bleu figure l’Océan Atlantique,
la Grande Hermine est le navire sur lequel Jacques Cartier
arrive à Saint Pierre le 15 juin 1536.
(Photo Google)
La croix basque ou lauburu
– de lau signifiant quatre et de buru signifiant tête -
est un des symboles fort du Pays Basque.
Elle fait référence aux cycles de la vie
et à la rotation du soleil et de la terre.
(Photo Google)
Autrefois appelée turbine, hélice, svastika courbe ou croix à virgules elle prend le nom de croix basque ou lauburu vers 1950.
(Photo Google) Le lauburu porte de deux à neuf virgules tournées vers la droite ou la gauche sans que l’on connaisse la signification donnée au sens de rotation.
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(Photo Google) |
Construite à l’origine par des charpentiers
la maison basque n’a pas de cave
et est posée sans fondation sur le sol.
Elle est surmontée d’une toiture
à deux versants en pente douce
offrant peu de prise au vent.
Dans la campagne la maison traditionnelle accueillait les hommes
et leurs bêtes sous le même toit.
(Photo Google)
Les volets sont en général d’un rouge assez foncé
dit rouge basque.
Autrefois le sang de bœuf renommé pour ses vertus protectrices
contre les insectes était utilisé pour enduire les pièces de bois.
(photo Dany C.)
A partir du 19ème siècle on trouve également un bleu très foncé,
un vert profond et parfois un gris très clair.
(Photo Google)
Les pierres de taille entourant la porte d’entrée
lui donnent une forme de bouteille.
(photo Dany C.)
Le linteau placé au-dessus de la porte
indique le nom et les qualités du propriétaire.
(Photo Google)
Certains linteaux racontent l’historique de la maison
de façon détaillée – ici à Ainhoa -
On peut lire :
Ceste maison apelée Gorritia a este racheptee par Marie de Gorriti mere de feu Jean Dolhagaray des sommes par luy envoyes des Indes laquele maison ne se pourra vandre n'y engaiger. Fait en l'an 1662
(Photo Google)
Le porche de la maison servait de dépôt pour les marchandises,
d’aire de repos pour les mulets
ou d’abri pour dépouiller le maïs.
(Photo Google)
Selon les lois basques en usage jusqu’à la Révolution,
la maison et toutes les dépendances
étaient transmises à l'ainé de la famille,
les biens de famille ne pouvant être vendus
sans l’accord de l’héritier.
La propriété vendue par l’héritier en cas de mauvaise fortune
pouvait être rachetée par lui-même ou ses descendants
au prix de vente initial durant 41 ans.
(Photo Google)
Jeu très ancien pratiqué par les Grecs et les Mayas,
le jeu de pelote allie force et habileté.
(Photo Google)
Lors des Jeux Olympiques de 1900
les épreuves disputées à Neuilly-sur-Seine les 17, 19 et 21 juin
attirent de nombreux spectateurs curieux de découvrir la discipline.
Trois équipes seulement participent à la compétition,
deux espagnoles et une française.
(Photo Google)
Le jeu Grand Chistera ne se joue qu’en France
sur des frontons en place libre de 80 mètres de long.
(Photo Google)
Les différents jeux de pelote se déroulent
sur le fronton en place libre,
le fronton mur à gauche ou le trinquet - salle couverte.
(Photo Google)
Le joueur de pelote ou pelotari est vêtu d’un pantalon blanc,
de chaussures blanches et d’un polo aux couleurs de son club.
(Photo Google)
Depuis 1887 la famille Gonzalez installée à Anglet
façonne et tresse à la main des chisteras de châtaignier et d’osier.
C’est la seule fabrique côté français
alors que l’on dénombre une vingtaine de fabriques côté espagnol.
(Photo Google)
Les pièces de châtaignier sont coupées à la lune descendante
pour une meilleure souplesse.
Il faut 20 à 25 heures de travail pour fabriquer un chistera
dont 10 à 12 heures de tressage.
(Photo Google)
Luis Mariano,
de son vrai nom Mariano Eusebio González y García,
né le 13 août 1914 à Irun au Pays basque espagnol
décédé d'une hémorragie cérébrale le 13 juillet 1970 à Paris.
(Photo Google- Montage Picasa)
Prince de l’opérette au théâtre et au cinéma
il accède à la célébrité en 1945 grâce à La Belle de Cadix
opérette de Francis Lopez
ou encore Le Chanteur de Mexico créé en 1951.
(Photo Google)
Sa tombe à Arcangues – arrondissement de Bayonne -
est encore visitée et fleurie par ses admirateurs
quarante ans après sa mort.
(Photo Google – Montage Picasa)
Derniers achats avant de partir,
Mamigoz se laisse séduire par les couleurs chatoyantes
des magnifiques tissus basques,
les serviettes brodées sont pour ses petits-enfants.
Bonne journée