(Grille gratuite)
Promenade avec Mamigoz et Rosen
sur les rives ensoleillées de la Méditerranée
De La Grande Motte à la Camargue en passant par Aigues-Mortes
point de départ des croisades et Les Saintes Maries de la Mer.
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La Grand Motte est une station balnéaire du département de l’Hérault.
Ses habitants sont les Grands Mottois.
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Edifiée dans les années 1960
la ville est connue pour ses immeubles en forme de pyramides
inspirées par les célèbres pyramides de Teotihuacan au Mexique.
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La réalisation de la cité est confiée à Jean Balladur
– 1924-2002 –
Elève de Jean-Paul Sartre au lycée Condorcet,
il se tourne vers l’architecture
qu’il étudie à l’école nationale des Beaux-Arts de Paris.
Il était le cousin de Edouard Balladur.
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Soumise au climat méditerranéen,
la Grande Motte offre 3 hectares de plage
aux 2 millions de touristes accueillis chaque année.
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Isolé des villages voisins par l’étang de l’Or au nord-ouest
le territoire actuel de la Grande Motte était pratiquement inhabité.
La dune originelle haute de cinq mètres a donné son nom à la ville.
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Les premières pyramides apparaissent sur le port en 1968.
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En juillet 1975 pose de la première pierre de l’église Saint Augustin
dont une des cloches datée du 17ème siècle
provient de la Cathédrale de Nîmes.
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Les constructions d’immeubles se poursuivent durant plus de 20 ans. Pyramides hautes et droites au centre ville
ou pyramides aux formes courbes et arrondies à l’ouest.
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Construite en 1974 la Grande Pyramide
haute de 15 étages domine toute la ville.
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D’une surface de plus de 3000 hectares
l’Etang de l’Or a été reconnu dès 1983
comme Site Naturel Classé
et est intégré aujourd’hui au réseau européen Natura 2000.
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Aigues-Mortes située dans le département du Gard
tire son nom des marais et des étangs qui entouraient
Aquae Mortuae petit village de pêcheurs et de sauniers.
Durant la Révolution la ville fut appelée Port Pelletier.
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En 1240 Louis IX cherche un port ouvert sur la Méditerranée
pour lancer ses croisades.
Marseille appartient à son frère Charles d’Anjou,
Roi de Naples et Montpellier au Roi d’Aragon.
Il rachète l’abbaye des Bénédictins et les terres alentours
et exonèrent les habitants de la gabelle, impôt sur le sel.
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Le Roi fait construire une route entre les marais
et y fait édifier la Tour Carbonnière pour protéger l’accès à la ville, la terrasse pouvant supporter quatre pièces d'artillerie.
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Passage obligé pour accéder à Aigues Mortes
le franchissement de la porte munie d’une herse était soumis à péage.
La Tour Carbonnière est classée Monument Historique depuis 1889.
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La Tour de Constance fut édifiée à partir de 1242
sur l’emplacement de l’ancienne Tour Matafère
construite par Charlemagne en 791.
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Au rez-de-chaussée l’accès à la salle des gardes
est protégé par une herse.
Les sous-sols servaient de garde-manger,
de réserves de munitions et de cachots.
La salle des chevaliers est située au premier étage.
Au 18ème siècle des protestants y furent enfermés dont Marie Durand qui grava sur la margelle du puits le mot « résister » toujours visible de nos jours – emprisonnée à l’âge de 15 ans elle fut libérée 38 ans plus tard.
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La première église Notre Dame des Sablons édifiée en 1183
au milieu des marais sablonneux était faite de bois et de roseaux.
L’église actuelle témoin du départ de Saint Louis pour les Croisades
est le plus ancien monument de la ville
Le clocher à peigne abrite trois cloches.
La plus importante datée de 1740 est classée Monument Historique.
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Le maître–autel provient de l’ancienne abbaye des Bénédictins
Saccagée par les Protestants en 1575
l’église devint Temple de la Raison sous la Révolution
puis caserne, magasin à grains et entrepôt de sel
avant d’être rendue au culte en 1804.
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Louis IX dit Saint Louis – 1214-1270 –
Roi de France en 1226 est le fils
de Louis VIII dit Le Lion – 1187-1226 –
et de Blanche de Castille – 1188-1252.
Le 27 mai 1234 dans la cathédrale de Sens
il épouse Marguerite de Provence – 1221-1295.
Ils auront onze enfants.
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En août 1238 Louis IX achète à des banquiers vénitiens
la couronne d’épines portée par le Christ crucifié.
Il fait édifier la Sainte Chapelle à Paris
pour y déposer la Sainte Couronne
et un morceau de la Sainte Croix acquis en 1241.
Ces reliques sont aujourd’hui conservées à Notre Dame de Paris
et présentées aux fidèles le Vendredi Saint
et chaque premier vendredi du mois.
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Atteint de dysenterie en 1244
le Roi fait le vœu de partir en croisade en cas de guérison.
Le 25 août 1248 départ de la 7ème croisade.
1800 navires quittent Aigues-Mortes.
Une grande partie de la noblesse française
accompagne le Roi et son épouse.
Le 6 avril 1250 le Roi est fait prisonnier.
Il sera libéré un mois plus tard contre une forte rançon,
payée par l’Ordre des Templiers.
Blanche de Castille régente du royaume meurt le 27 novembre 1252.
Le Roi embarque à Saint Jean d’Acre le 24 avril 1254
et rentre en France.
De retour à Paris il fonde l’hôpital des Quinze-Vingts
pour ses chevaliers blessés.
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Lors de la 8ème croisade la flotte royale arrive devant Tunis
le 18 juillet 1270.
La canicule et le manque d’eau potable rendent le séjour insupportable.
Le 2 août une épidémie de dysenterie
emporte le fils du roi Jean Tristan âgé de 20 ans,
puis le roi lui-même le 25 août.
Les croisés embarquent le 11 novembre 1270,
une quarantaine de navires sombrent lors d’une violente tempête
dans la nuit du 15 au 16 novembre.
(Photo Google)
Une partie des restes du roi est enterrée à Tunis.
Les reliques déposées à la basilique Monreale près de Palerme
sont aujourd’hui conservées à la Sainte Chapelle.
Les os et le cœur rapportés à Saint Denis
ont disparu durant les guerres de religion,
seul un doigt est conservé à Saint Denis.
(Photo Google)
Louis IX est canonisé le 11 août 1297 par le pape Boniface VIII
sous le nom de Saint Louis de France.
(Photo Google)
A la mort de Louis IX les fondations des remparts
sont en partie tracées.
Son fils Philippe le Hardi – 1245-1285 -
fait reprendre les travaux en 1272.
L’enceinte est achevée au début du 14ème siècle.
Les fondations reposent sur une plate-forme de bois
prenant appui sur des pieux de chêne,
la pierre calcaire provient des carrières de Beaucaire
et des Baux de Provence.
(Photo Google)
Les remparts hauts de 11 mètres et longs de 1634 mètres
comportent 5 tours et 10 portes.
(Photo Google)
Lou Drapé propre au folklore d’Aigues-Mortes,
est un cheval imaginaire censé se promener la nuit
autour des remparts de la ville pour prendre sur son dos
les enfants égarés et les faire disparaître on ne sait où.
Sa croupe s’allonge au besoin jusqu’à recevoir 50 ou 100 enfants
qui peuvent s’attendre à recevoir le fouet tous les jours
et manger du pain sec.
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Les Saintes-Maries-de-la-Mer sont en superficie
la seconde commune de France métropolitaine après Arles.
Ses habitants sont les Saintois.
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En 859 les Vikings hivernent au village alors nommé
Saintes Maries de la Barque.
En septembre 869 l’évêque d’Arles est capturé par les Sarrasins.
La remise de rançon – armes, esclaves et autres richesses -
se déroule sur la plage des Saintes.
Les Arlésiens trompés récupèrent le cadavre de leur évêque
habillé et mis sur un siège.
Au 12ème siècle le village prend le nom de Notre Dame de la Mer,
en 1838 celui de Saintes Maries de la Mer.
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A l’aube de la chrétienté le rivage accueille
Marie-Jacobé, Marie-Salomé et leur servante Sarah
fuyant les persécutions de Palestine
à bord d’une barque sans gouvernail.
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En 1447 les ossements de Marie-Jacobé et de Marie-Salomé
sont disposés dans de riches et superbes châsses.
Ceux de Sarah la servante dans une simple caisse
placée sous un autel dans une chapelle souterraine.
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Depuis 1936 les Gitans venus de toute l’Europe
rendent hommage à leur Sainte patronne.
Le 24 mai la statue de Sarah, la vierge noire,
est portée en procession jusqu’à la mer
et plongée dans l’eau à mi-corps.
Marie-Jacobé et Marie-Salomé sont honorées le lendemain.
(Photo Google)
Colonisée par les Grecs puis par les Romains
la Camargue est une zone humide de 145 000 hectares
formée il y a 5000 ans par le delta du Rhône.
(Photo Google)
Les terres agricoles cultivées au nord
laissent place à des marais et des étangs salés au sud.
La culture du riz et l’exploitation du sel
sont une des richesses de la Camargue.
(Photo Google)
Seule race européenne capable de vivre
sur les pâturages d’eau saumâtre
le taureau de Camargue est mentionné dans des écrits
dès l’époque gallo-romaine.
La mère vêle seule en pleine nature
et élève son veau sans intervention humaine.
(Photo Google)
La course camarguaise est un jeu sportif sans mise à mort
dans lequel les razeteurs tentent d’attraper à l’aide d’un crochet
des attributs fixés aux cornes du taureau .
La cocarde ruban rouge fixé sur le haut du front de l’animal,
les glands pompons de laine blanche
accrochés à la base de chaque corne,
les ficelles enroulées autour des cornes.
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Au 19ème siècle le gardian simple ouvrier agricole
travaille sous les ordres d’un maître ou d’un régisseur,
il surveille les manades, troupeaux de chevaux
ou de taureaux élevés en semi-liberté,
il n’est pas propriétaire de son cheval.
(Photo Google - montage Picasa)
Chaque année le 1er mai se déroule la fête des gardians.
La Confrérie des gardians fut fondée en 1512,
son étendard est à l’effigie de Saint Georges
protecteur des cavaliers.
(Photo Google)
Créé en 1817 par le marquis de Baroncelli,
le costume des gardians
- Pantalon en peau de taupe orné sur le coté d’un mince galon noir, veste de velours noire et chapeau de feutre à larges bords -
donne plus d’unité et de caractère à la confrérie.
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Le parc naturel régional créé en 1970 couvre 30 000 hectares.
Domaine du flamant rose
il accueille plus de 120 000 oiseaux migrateurs chaque année.
(Photo Google)
Le flamant rose se nourrit de crustacés
dont l’artémia riche en carotène
qui intensifie la couleur de son plumage.
Son bec est muni de fanons qui filtrent la vase.
(Photo Google)
Créée en 1924 la croix camarguaise
incarne les trois vertus fondamentales
la Foi, l’Espérance et la Charité
associant symboliquement la croix et ses tridents des gardians,
l’ancre des pêcheurs et le cœur des Saintes Maries.
(Photo Google - Montage Picasa)
Petit souvenir pour Mamigoz et ses amies de Bretagne.
(Photo Google)
Une dernière soirée et il faut déjà songer au retour …
Bonne journée