(Grille gratuite)
Aujourd’hui dernière étape du
" Tour de France de Mamigoz " !
Mamigoz achève son merveilleux voyage
par la découverte du Parc Régional de Brière
(Photo Google)
Située en Loire Atlantique au nord de l’estuaire de la Loire,
la Brière vaste territoire de zones humides
est le refuge de nombreux oiseaux migrateurs.
(Photo Google)
Le 8 août 1461 le Duc de Bretagne François II
proclame une partie du marais propriété indivise
des habitants des 21 communes riveraines.
(Photo Google)
Anne de Bretagne fille de François II
ratifie la lettre patente de son père,
ce privilège est confirmé en 1784 par Louis XVI
et en 1792 par la Révolution.
(Photo Google)
Les habitants de la Grande Brière Mottière ont le droit d’usage
sur le roseau, droit de pâturage pour le bétail
et droit de tourbage.
La tourbe seul combustible alors utilisé
a donné son nom à cette partie de La Brière dite Le Pays Noir
(Photo Google)
Ce statut particulier est géré depuis 1838
par la Commission Syndicale de la Grande Brière Mottière
composée de 21 syndics, un élu par commune.
(Photo Google)
Situé au cœur de la presqu’île de Guérande
le Parc Naturel Régional de Brière
créé le 16 octobre 1970 s’étend sur 40 000 hectares.
Il constitue le second marais de France après la Camargue.
(Photo Google)
Le marais est constitué d’une multitude de canaux,
de plans d’eau peu profonds, de roselières,
de prairies inondables et de buttes où sont implantés les villages
(Photo Google)
Le parc compte aujourd’hui environ 3000 chaumières
dans ses villages et hameaux.
(Photo Google)
La chaumière briéronne
est couverte d’une imposante toiture végétale.
Il faut plusieurs milliers de gerbes de roseaux,
habilement assemblées par le chaumier
pour couvrir une maison.
(Photo Google)
Cueillis en hiver les roseaux séchés sont serrés
en gerbes compactes pour ne pas laisser passer l’eau.
(Photo Google)
Avec une épaisseur de trente centimètres environ,
la toiture apporte une isolation thermique
et phonique incontestable
(Photo mosaïque Google)
Les gerbes dites javelles posées sur un canevas en bois
sont attachées aux liteaux par une boucle
de fil de fer galvanisé.
(Photo Google)
Une botte de roseaux pèse de 3 à 4 kilos,
il faut environ 13 bottes au m² soit une quarantaine de kilos.
(Photo Google)
Un toit de chaume dure une trentaine d’années,
avec le temps la couleur dorée du chaume s’assombrit
pour prendre une teinte chocolat.
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(Photo Google)
Aujourd’hui le roseau de Brière est concurrencé
par celui de Camargue et le chaume de Hollande moins cher.
(Photo Google)
Les marais de la Grande Brière Mottière
s’étendent principalement sur la commune de Saint Joachim,
on y circule sur des barques à fond plat appelées chalands.
(Photo Google)
Baptisée Les Isles en 1790 Saint Joachim
retrouve son nom initial après la Révolution
(Photo Google)
L’isolement géographique de la commune
a entraîné une faible diversité des noms de famille
dans les îles où les habitants sont surnommés les canards,
ceux de la bordure du marais étant les naquets
(Photo Google)
Centre administratif du parc l’île de Fedrun
présente un aspect pittoresque avec ses chaumières traditionnelles ayant toutes un accès au marais où est stationné le chaland familial.
Située au numéro 130 sur l’île de Fédrun
la Maison de la Mariée
présente une belle collection de couronnes de fleurs d’oranger
en cire confectionnées autrefois
par les femmes de Saint Joachim.
(Photo Google)
Le musée expose 150 globes de mariage,
conçus à l’origine pour préserver les horloges de la poussière
ils accueillent les couronnes de mariées à partir de 1850.
(Photo Google)
Acheté par le Parc Régional en 1975
et restauré durant une vingtaine d’années
le village de Kerhinet est un ancien village de paysans
et de tisserands comportant 18 chaumières,
des étables, un four à pain, un puits,
un ancien lavoir et un musée.
(Photo Google)
Les maisons et les jardins ont retrouvé leur aspect d’antan,
les intérieurs ont été restaurés dans les décors d’origine.
(Photo Google)
Chaque chaumière accueillait une famille de cinq à six personnes,
les jeunes couples construisaient une maison
accolée à celle de leurs parents.
(Photo Google)
Les chaumières ne comportaient le plus souvent
que deux portes et fenêtres pour mieux conserver la chaleur,
une pièce unique servait à la fois de cuisine et de chambre.
(Photo Google)
Des annexes permettaient de conserver les récoltes
et d’abriter le bétail.
(Photo Google)
Tous les habitants du village pouvaient utiliser le lavoir,
le puits ou les deux fours.
Pour prévenir que l’on utilisait le four
on posait à proximité un fagot dont l’attache identifiait la famille.
(Photo Google)
La paroisse de Saint Lyphard est fondée à l’époque carolingienne
par des religieux qui y construisent une abbaye.
(Photo Google)
Le premier maire de la commune de Saint Lyphard
est le seul rescapé de la première noyade
organisée par Jean Baptiste Carrier
dans la nuit du 16 au 17 novembre 1793.
(Photo Google)
Jean Baptiste Carrier né en 1756 est mort guillotiné
le 16 décembre 1794,
homme politique de la Terreur son nom est attaché
aux noyades de Nantes.
(Photo Google)
De novembre 1793 à février 1794 des milliers d’hommes,
de femmes et d’enfants meurent noyés dans la Loire
baptisée la baignoire nationale par Carrier.
(Photo Google)
Le port de la Pierre Fendue à Saint Lyphard
est le point de départ des visites du marais à bord de chalands,
de nombreux sentiers permettent les randonnées
à pieds ou à vélo, à cheval ou en calèche.
(Photo Google)
La légende raconte qu’un dragon avait élu domicile sous un dolmen, il exigeait que chaque année une jeune fille lui soit offerte pour satisfaire son appétit. Saint Lyphard décide de terrasser l’animal. Pour éprouver la solidité de son épée il frappe violemment une grosse pierre qui s’ouvre sous le choc – le même sort fut réservé à la tête du dragon – depuis les habitants désignent cet endroit sous le nom de Pierre Fendue.
(Photo Google)
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| A la fin de la Seconde Guerre mondiale la commune de Saint Lyphard – tout comme Saint Joachim - prise dans la poche de Saint Nazaire a subi l’Occupation allemande 9 mois de plus – d’août 1944 au 11 mai 1945 - que les villages de la région.
(Photo Google) Située entre Saint Lyphard et Guérande le village de La Madeleine présentait autrefois des chaumières en longère sans étage habitable avec petits appentis et étable centrale caractéristiques du Pays métais.
(Photo Google) Erigés près du village de La Madeleine les dolmens de Kerbourg dits Dolmens de l’île de la Motte ont été dégagés lors du défrichement des landes en 1874
(Photo Google) Les dolmens de Kerbourg sont classés Monuments Historiques depuis 1951.
(Photo Google) A proximité des dolmens de Kerbourg se dresse le menhir de la Pierre Blanche ou menhir de La Madeleine, bloc de quartz blanc de 2 mètres de haut – un second menhir situé à proximité a été détruit au début du 20ème siècle.
(Photo Google) La Maison de l’Eclusier à Rozé en Saint Malo de Guersac est un véritable petit musée de l’eau et de la batellerie.
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| Située entre le Pays blanc des marais salants et le Pays noir de la tourbe Guérande est une des 21 communes du Parc Naturel Régional de Brière. Ville d’art et d’histoire depuis 2004 Guérande est une des rares villes de France à avoir conservé ses remparts dans leur intégralité.
(Photo Google) Classés depuis 1996 les marais salants couvrent une superficie de 2000 hectares, 250 paludiers y récoltent 12 000 tonnes de sel par an.
(Photo Google) Monnaie d’échange dès l’Antiquité le sel jadis nécessaire à la conservation des aliments fut soumis à l’impôt – la gabelle – dès 1343.
(Photo Google) Chaque famille devait acheter une certaine quantité de sel – le sel du devoir – cet impôt très impopulaire fut supprimé à la Révolution.
(Photo Google) Le paludier – du latin palus signifiant marais – est l’homme qui travaille dans le marais salant, le saunier désignant le négociant en sel.
(Photo Google) En hiver et au printemps le paludier entretient la saline, il nettoie les bassins appelés œillets et colmate les brèches des levées de terre.
(Photo Google) Le sel est récolté tous les jours de juin à septembre, sel fin de surface ou fleur de sel et sel gris en profondeur.
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Le paludier utilise le lasse sorte de râteau en bois à long manche, il récolte 2 à 3 tonnes de gros sel par jour.
(Photo Google) Le costume du paludier se compose de plusieurs vestes juxtaposées, le nombre de sous-vestes variant en fonction de la richesse du porteur. La première veste en drap rouge – la chemisette – est galonnée de noir, la seconde en drap bleu foncé est bordée de vert, la troisième de couleur blanche est ornée d’un galon de trois couleurs, sous ces vestes un long gilet blanc. Le large pantalon de toile blanche, serré sous le genou, est porté sur des bas blancs. Les souliers sont en daim jaune, le chapeau à très larges bords dit chapeau à pic est orné d’un large ruban de velours retenu par une boucle.
(Photo Google) Ainsi prend fin le Tour de France de Mamigoz à travers 24 régions et villes visitées, il est temps de penser aux nouvelles étapes du Tour du Monde … encore de beaux projets en perspective.
Quelque soit votre destination Mamigoz vous souhaite dès à présent de bonnes et heureuses vacances d’été.
Bonne journée
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